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 Bernd Hitzlsperger

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Bernd Hitzlsperger
Sixième année
Bernd Hitzlsperger


Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 07/11/2005

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MessageSujet: Bernd Hitzlsperger   Bernd Hitzlsperger EmptyMer 12 Aoû - 2:41

    Bernd Hitzlsperger
    'cause i'm just awesome

    Informations Personnelles
      Nom : Hitzlsperger-Schwarzenegg
      Prénom : Bernd Jurgen
      Surnom : B, ou parfois même Zwerg, même si ce surnom ne lui correspond plus depuis des années.
      Âge : 17 ans
      Date de Naissance : 12 décembre
      Orientation sexuelle : Hétérosexuelle à petites tendances... Exploratrices ?
      Sang: Sang-de-bourbe

      Relation : Il est le fils unique de Fester et de Brigit Schweinsteiger, deux itinérants des rues de Dresde, Allemagne. Ses parents biologiques ont préféré donné à leur fils unique la chance de grandir dans de meilleures conditions en l'offrant à l'orphelinat de la ville. Zwerg - maintenant Bernd Jurgen Hitzlsperger-Schwarzenegg - fut adopté par un couple d'homosexuel composé de Torsten Hitzlsperger et de Burkhard Schwarzenegg. Ses deux papas ont décidé de lui « offrir » une petite soeur, d'origines russes, nommée - après l'adoption - Lies d'un an sa cadette. Côté amitié, Heinrich Zwanziger et Zurich Volker sont, comme qui dirait, les amis les plus étranges que Bernd peut demander d'avoir. Ils sont trois et pour la plupart du temps, très souvent ensemble malgré les amourettes passagères et le temps qui passe.


    Informations académiques
      Maison: Serdaigle
      Niveau Scolaire: Sixième année
      Cours préféré : Botanique et métamorphose
      Baguette : 32 centimètres / Essence de Kapokier / Nerf optique de faucon


    Caractéristique
      Physique : Nous connaissons tous Adolf Hitler, le dirigeant de l'Allemagne élu par le peuple en 1933 et parfois plus connu sous le nom de Führer (qui signifie guide en allemand pour ceux qui l'ignorait!) Hitler et de son amour pour la race arienne. Pourquoi est-ce que je parle de la race arienne? Pas parce que Bernd est d'origine allemande, non ce n'est pas aussi banal que ça, mais c'est tout simplement pour mentionner que Hitzlsperger ferait partie de la race parfaite si l'on se fit au raisonnement - quelque peu controversé - du Führer. Oui, aujourd'hui, aussi sombre que le plumage d'un corbeau, le jeune homme fut, très jeune, un gamin aux yeux bleus clairs comme les cieux et aussi blond que les blés. Par contre, côté carrure, ce jeune adopté n'a rien à envier aux autres adolescents de son âge. Frôlant le mètre quatre-vingt-trois et étant tout juste assez large niveau épaules pour être un joueur récréatif de rugby - son sport préféré, Bernd n'a pas du tout l'air d'un petit garçon faible et chétif. Préférant courir partout plutôt que de perdre son temps assit sur ses fesses à feuilleter un bouquin poussiéreux et ennuyeux, Bernd Jurgen a sût brûler toute graisse de son corps et à la transformer en légers muscles, ce qui lui permet de se dire en forme! Côté vestimentaire, bien qu'à l'école il est obligé de porter l'uniforme, Jurgen aime porter des vêtements ordinaires : il ne veut pas nécessairement se détacher de la masse, mais parfois, il porte souvent des lunettes fumées et de nombreux bracelets... Ses accessoires préférés. De plus, il est un adepte du tatouage. Il en possède trois au total : la citation d'un de ses auteurs préférés orne à jamais la peau de son cou, le buste d'une célébrité prend place sur son avant-bras gauche et quelques petits symboles décorent son biceps droit.

      Caractère : Doux, calme, patient et prudent sont tous bons pour ne pas qualifier Hitzlsperger. Il en est tout le contraire. Il est pratiquement impossible de le faire s'asseoir sur ses fesses dix minutes avec que sa main qui marque le papier. Non, en fait, il serait aussi impossible de ne pas l'entendre murmurer l'air d'une chanson lui trottant dans la tête ou de la pianoter sur son bureau. Grandissant dans une famille portée sur l'expression de soi, Bernd est du genre à suivre pratiquement n'importe quelles idées qui lui traverse l'esprit. Il suit ses impulsions quoi! Quoique la plupart du temps, pris en flagrant délie d'impulsivité, rien ne l'empêche de retenter son coup le lendemain. La gêne? Il ne connaît pas vraiment, mais en de rares occasions, il lui arrive de sentir qu'il est à deux doigts de dépasser la limite permise par les gens qui l'entourent. Certes, il lui arrive de manquer de tact et de délicatesse, mais étant bien élevé, il sait aller demander pardon si ça ne va pas à l'encontre de ses idéaux. Le caractère bouillant qu'il possède lui permet de vivre pleinement l'étape de découverte qu'est l'adolescence. Il fonce, tête baissée, là où ses idées et ses pieds le guident. Il se plante souvent, mais jamais une petite chute du genre ne le fera pas baisser les bras. Du coup, il lui arrive de ce contrarier lorsqu'on parle en mal des gens à qui il tient ou même des sujets qu'il tient en haute estime ( exemple : l'homosexualité ), il ne faut pas s'étonner si Hitzlsperger ose sortir les poings pour défendre ses convictions.

      Ce qu’il aime : Il aime quand ça bouge. C'est un fait et tous les gens qui le connaissent pourront vous le confirmer. Les sports c'est ça plus grande passion, mais disons qu'il passe le plus clair de son temps à être spectateur que participant. Son préféré? Le rugby. Aussi, ce qu'il aime vraiment, c'est ses deux amis d'enfance, Hein et Jan. Bernd adore passer du temps avec eux même si c'est que pour rester assit et regarder le plafond. Quoi que disons qu'avec Hitzlsperger, le plafond ne va pas se faire regarder longtemps, mais en tout cas. Comme dernier truc qu'il aime vraiment : c'est sûrement la forêt. Lorsqu'il veut se calmer, il grimpe dans un arbre et s'asseoir sur une branche assez forte pour le soutenir et il reste tranquille.... Pour une fois!

      Ce qu’il n’aime pas : Ce qu'il n'aime pas? En fait, je devrais plutôt dire : ce qu'il déteste. Bernd a toujours été quelqu'un de catégorique, donc il n'a jamais de je n'aime pas ou j'aime, disons que c'est plus : je déteste ou j'adore. Donc, ce qu'il déteste est bien évidemment son hémophilie qui l'empêche de jouer à son sport préféré : le rugby. Il est bien conscient qu'un choc un petit peu trop fort pourrait démarrer le processus douloureux d'une hémorragie au cerveau. Disons que mourir de cette façon ce n'est pas ce qu'il aimerait. Surtout âgé de dix-sept ans! Il déteste aussi passionnément tous les homophones ou les trop petit d'esprit. Bernd a eu son quota de blagues ou de petites remarques stupides sur le sujet. Il trouve que ces personnes sont tellement ... Enfin, il ne les aime pas point et il ne se gêne pas pour leur dire sa façon de penser!

      Peur : Avoir une hémoragie interne à la tête.

      Fonction : Élève


    Autre
      Animal : Funken, un chat borgne de couleur gris cendré.
      Avatar : Christian Linke
      Code :
      Spoiler:


    Histoire :
      « Tief betrübt! Tief betrübt! Tief betrübt! »

      C'est comme ça que l'histoire de Zwerg commença. Fester, le père du futur bambin, hurlait ''Désolé'' à Brigit lorsque celle-ci arriva en furie. Elle lui annonça parce qu'il n'avait pas porté de condom durant l'une de leur relation sexuelle, elle était maintenant enceinte. Pauvre Brigit. Elle était au bord des larmes et son manteau troué n'arrivait même pas à la couvrir du froid de ce mois de mars à Dresde. Pourquoi est-ce que c'était un drame?Brigit et Foster étaient tous deux dans la rue et ni l'un ni l'autre n'avait assez d'argent pour s'acheter de la nourriture à chaque jour et encore moins pour se payer un toit qui leur permettrait de rester au chaud durant l'hiver. Non, tous deux vivaient - avec plusieurs autres personnes - sous un pont de Dresde. Au moins, ils étaient protégés de la pluie et de la neige! Et maintenant, malgré-eux, ils aillaient bientôt se retrouver parents d'un gamin que le couple ne voulait pas. Ce fut les neuf mois les plus durs, surtout lorsque décembre approcha. L'accouchement.... Brigit était au bord de la dépression et Foster, au bord du burn-out. Tous les deux s'étaient fendu le cul à travailler d'arrache-pied pour pouvoir payer tous les frais d'hôpitaux et également, l'argent amasser servirait ensuite à la mise en adoption. Certes, ils auraient très bien pu laisser le gamin mourir dans une poubelle ou dans un cul-de-sac, mais la bienveillance du couple leur imposait la mise en adoption... Ils pourraient ainsi s'acheter la tranquillité d'esprit que leur enfant biologique aurait une meilleure vie que la leur...

      12 décembre, le jour J. Cela faisait déjà plus de huit heures que Brigit avait de forte contraction. Aucun signe du gamin. C’était pénible, et encore plus crevant que n’importe quoi que les deux jeunes gens de 17 et 20 ans auraient crut. Puis, au bout de dix heures de durs labeurs, le bébé arriva finalement. Brigit, au bord de l’évanouissement, n’eu pas le temps de voir son enfant puisque la fatigue la fit carrément tomber dans les pommes. Fester, quant à lui, dût remplir tout les papiers nécessaires pour mettre le nouveau-né en adoption. Sauf que problème... Il devait trouver un nom pour le bébé et jamais les nouveaux parents n’y avaient pensés. Il écrivit donc le premier mot qui lui vint en tête : Zwerg. Que veut dire Zwerg? En gros, puisque Fester trouvait qu’un bébé s’était petit, il décida de l’appeler nain. C’est plein d’élégance, avouez-le. C’est alors que l’infirmière enveloppa l’enfant dans une grosse couverture bleue et qu’elle l’emmena dans le pouponnière en attendant que les responsables de l’orphelinat de Dresde viennent le chercher. Donc Zwerg parti de l’hôpital sept jours plus tard. Effectuant les tests de routine, les médecins diagnostiquèrent un cas d’hémophilie modéré. Hourra, s’était écrié le petit ‘‘orphelin.’’ Un rien lui faisait un bleu sur la beau et parfois même, une veine explosait au simple contacte de son propre petit poing contre sa joue.

      Bien entendu, Zwerg ne garde aucun souvenir de cette passe de sa vie. S'en n'est pas étonnant, il n'avait même pas deux semaines lorsqu'il fut envoyé à l'orphelinat en attendant d'être adopté. Bref, là-bas, c'était loin d'être le traitement royal. Il y avait deux occupants par berceau et tout le monde se faisait prendre qu'une ou deux fois par jour. Encore heureuse que Zwerg n'aille pas la tête plate! Par contre, un couple se mit à s'intéresser au petit nain. Ce fut même eux qui demandèrent un transfère d'orphelinat de Dresde à celui de Berlin. Le couple s'intéressant au jeune enfant n'avaient pas la faveur de tous. Il s'agissait, en fait, d'homosexuels voulant adopter un défavorisé pour lui offrir une meilleure vie et une bonne éducation. Houuuu, la controverse là-dedans! Ce n'est pas pour rien que Zwerg se fit finalement adopter à l'âge d'un an et demi même si les deux papas en devenir l'avaient remarqué à sa quatrième semaines de vie. Le couple dût passer plusieurs tests et évaluations psychologiques avant d'enfin pouvoir adopter le gamin. Bordel que ce fut long et affreusement angoissant! Du moins, une fois l'orphelin avec eux, ses nouveaux parents eurent la brillante idée de changer son nom. Pas que Zwerg était étrange - quoi que si, ce l'est - mais qu'avec un nom pareil on pouvait bien se demander qui avait osé le nommer ainsi ! C'est alors que Zwerg Schweinsteiger se transforma en Bernd Jurgen Hitzlsperger-Schwarzenegg. Beaucoup plus normal que son ancien, pas vrai?

      C’est alors, qu’avec son retard d’apprentissage - il ne savait ni marcher, ni ramper et encore moins parler - que ses nouveaux papas, Torsten et Burkhard, que Bernd commença réellement à vivre. Il n’était plus allongé dans son berceau toute la journée. Non il était soit dans sa poussette ou dans les bras de ses deux papounets d’amour. Bref, il rattrapa assez rapidement son petit retard sur ce côté là et reprit du poil de la bête. Disons qu’à l’orphelinat – même armés des meilleures intentions du monde -, il n’était pas le seul gamin de qu’il fallait s’occuper. Finalement chez ses papas dans sa nouvelle maison, Bernd rencontra son premier ami d’enfance : Stein Raich. Ce petit garnement était son voisin immédiat de droite et les deux petits bouts-de-chou étaient de véritables doigts de la main tellement leur complicité était grande. C’était mignon de les voir courir au travers du jardin des Hitzlsperger et de trébucher dans leurs propres pieds pour ensuite se mettre à chialer et à réclamer l’attention des adultes. Stein et Bernd étaient comme des petits jumeaux : toujours ensemble et lorsque l’un avait mal, l’autre chialait tout aussi fort. De plus, pour aider à l’idée ‘‘jumeaux’’, tous les deux étaient blonds et avaient les yeux bleus azurs, ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.

      Aussi, comme Burkhard était professeur de danse sociale à Hambourg, il arrivait souvent que le professeur emmenait son fils avec lui au travail. C'est là que Bernd rencontra sa première amie féminine. Lui qui était entouré d'hommes, il avait bien le droit d'avoir une amiE! La petite Sasha Riefenstahl fut la première connaissance féminine positive pour notre petit Bernd. Bon, je dis ''positive'' parce que la mère de Stein était une alcoolique qui ne cessait de raconter des horreurs sur les Hitzlsperger. Bref, Sasha et Bernd, sans oublier Stein, passaient tout leur temps libre ensemble. Par contre, même s'il n'avait que quatre ans dans ce temps, la relation entre Sasha et le blondinet adopté semblait beaucoup plus intime. Lorsque la fillette avait peur, elle prenait la main du jeune Hitzlsperger qui n'avait peur de rien, du moins c'est ce qu'il disait. Elle allait toujours chercher le réconfort dans ses petits bras ou encore elle lui donnait un bisou sur la joue. Lui, ce qu'il faisait, il partageait tout avec elle. Exemple, il lui donnait toujours ses biscuits et voulait toujours la protéger des monstres imaginaires qui se cachaient sous leurs lits. Awh, Bernd se super héros sans peur et sans reproche.

      Torsten et Burkhard disaient toujours que Bernd et Sasha allaient finir leurs jours ensemble. Et semble-t-il que c'était une pensée que les deux enfants appréciaient beaucoup. Bon bien entendu, le mariage, les enfants et la vie de couple piquèrent un long plongeons un peu plus tard, mais revenons-en au présent... Le premier voyage - et pratiquement le seul - hors pays pour Bernd. Destination : Moscou, Russie. But du voyage : Aller chercher la jolie petite fille qui sera bientôt Lies Hitzlsperger-Scharzenegg et soeur cadette de Bernd. La seule chose que Jurgen se souvient de la Russie, c'est qu'il mourrait de froid malgré son parka, sa tuque, ses mitaines, son foulard, ses bottes et ses pantalons. Bordel. Au moins, la petite Lies - d'un an la cadette de Bernd - valait la peine qu'on ne sente plus ses orteils. Mignonne comme tout, cette petite russe aux yeux bruns chocolat savait comment utiliser son nouveau frère pour réaliser ses moindre caprices. Bref, de retour au pays, la vie du petit allemand blond reprit son cours normal, enfin presque ...


Dernière édition par Bernd Hitzlsperger le Jeu 13 Aoû - 6:03, édité 1 fois
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Bernd Hitzlsperger
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MessageSujet: Re: Bernd Hitzlsperger   Bernd Hitzlsperger EmptyJeu 13 Aoû - 6:02

    Histoire suite :
      Maintenant âgé de sept ans et accompagnant toujours Burkhard à son studio de danse deux fois par semaine, notre petit blondinet, assit près de la radio, regardait deux nouveaux petits danseurs qui s'étaient joint au cours de son Vatter. Un certain Zurich Volker et Heinrich Zwanziger. Les deux gamins semblaient avoir son âge et c'est ce qui poussa Hitzl à aller les voir à la fin du cours. Pour Bernd, les classes de son vatter sont de véritables agences de rencontres puisque ce fut de cette façon que le garçonnet adopté se greffa au duo formé par Zur et Hein. C'était deux nouveaux amis à ajouter à sa petite liste. Par contre, malgré l'ajout de ses deux noms, deux autres allaient la quitter bien rapidement. Mais pas tout de suite, disons que Bernd perdit le moral durant un long moment durant sa 8e année d'existence. Pourquoi? Bien simple, Stein lui tourna le dos en lui faisant regretter de lui avoir donné sa confiance. Ce qu'il a fait? Rien de direct, bien entendu, simplement qu'il lui mentit en plein visage chose que Hitzlsperger ne fut pas capable d'avaler. Non mais en sept ans de connaissance, se faire mentir, ça donne un choc.

      Puis leur projet arriva. Le projet de qui? Celui de Heinz, de Zurich et lui. Leur cabane, leur lieu sacré - comme Bernd aimait dire pour déconner- leur endroit à eux qu'ils construiront de leurs mains. Zur, lui, voulait sa liberté et Bernd, lui il voulait tout simplement laisser aller son trop plein de d'énergie et de frustration. Alors, quoi de mieux que de cogner un marteau contre des clous? De plus, ce qui se passait dans la cabane, restait dans la cabane. Un peu à la Las Vegas. Pas question que sa sorte au grand jour! Avec le temps qui passe,plus les mésaventures s'inscrivirent dans leur mémoire et dans les murs de leur refuge. Leur première brosse - durant laquelle Hitzl prit la poudre d'escampette pour aller vider son estomac dans l'un des buissons pas trop loin, la première cigarette et semble-t-il qu'il est le seul de ses deux amis à ne pas avoir aimé l'expérience. Car même si Bernd déteste carrément l'odeur de la clope, il n'a pas vraiment le choix de l'endurer parce que Hein et Jan sont de véritables petits pompiers en devenir selon lui.

      Bref, la cabane fut leur lieu d'expérience. Côté amourette, le jeune allemand aux yeux bleus se mit à fréquenter son amie d'enfance juste avant de recevoir sa lettre d'acceptation à Poudlard. Il l'a reçu à 12 ans puisque semble-t-il que son cas était difficile à évaluer... Bah, ce n'était pas si important que ça pour lui, tant qu'il était avec ses deux amis. Par contre, Sasha sembla peu d'accord du fait que Bernd n'allait pas étudier dans un endroit 'normal' comme elle disait. Normal ou pas, le jeune homme y fonça tête baissée, ce qui irrita encore plus la jeune adolescente. Mais bon, ce qui nous est inconnu fait parfois peur, pas vrai? Et c'est exactement pourquoi les problèmes de jeunesse d'Hitzlsperger refirent surface. À l'école moldu, il était la risé de tous. Il avait deux papas et puisque ce n'était pas bien vu... Enfin, vous voyez. Même que sa petite personne fut un point de dispute entre Jan et son propre père qui était bien trop à cheval sur les principes. Ce n'était pas pour rien que lorsque Jan et lui voulait se voir, Bernd devait souvent ce la jouer les apprentis-escaladeurs de murs de grosses maisons. Bah ouais, il grimpait aux vignes de la maison des Volker pour se rendre dans la chambre de son ami et il quittait toujours par la fenêtre, jamais par la porte d'entrée. Bernd, cette tête dure.

      Jurgen n'était plus aimé de la plupart des gens dans son quartier parce que Stein s'amusait à lui mettre tout le monde à dos. Même qu'alors que Jur se promenait avec Lies pour se rendre au parc du coin là où Bernd devait rencontrer Heinrich, Stein lui tomba dessus avec Sasha. Et elle avait de bonnes raisons de se sentir mal puisqu'après des insultes lancées à gauche et à droite - les plus chiantes étaient portées sur les parents adoptifs du jeune garçon - une petite bagarre débuta. Bernd se fit frapper sur l'arcade sourcilière - d'où beaucoup de sang s'écoula et d'où il garde encore une fine cicatrice - et perdu conscience après seulement quelques minutes. Être hémophile n'est pas très utile lorsque l'on veut faire regretter ses paroles à un abruti qui se croit meilleur que vous. Bref, Lies dût traîner son frère jusqu'au foyer familiale avec l'aide d'Heinrich qui s'était pointé juste à temps pour le voir Bernd tomber. Quoi de mieux que commencer l'école avec un oeil au beurre noir. Ça l'attire l'attention, c'est certain. Se réveillant quelques minutes après s'être évanouit, Bernd s'arrangea pour renvoyer tout ce qui appartenait à Sacha chez elle et jamais, il ne réclama ce que lui avait laissé chez elle. De toute façon, si elle les lui aurait rendu, il aurait tout simplement brûlé le tout.

      Son adolescence? Ordinaire comme il dit. Il passait son temps entre les "Beer Fest" de son pays, Poudlard, les conneries entre amis et la musique. Comme plusieurs jeunes gens en quête de leur soi-même, ce fut très souvent la porte de sortie de Hitzl. Il savait évacuer les émotions négatives ou heureuses en écoutant sa musique et appris à mieux s'exprimer lorsqu'il se mit à la guitare. Sa première guitare, il la reçut à ses dix ans mais, seulement que trois mois plus tard il osa y toucher. Il joua pour la première fois lorsqu'il eut son hémorragie interne au genou droit à l'âge de 13 ans après s'être planté en courant dans la forêt. Son poids, étant tombé en totalité sur son genou ne lui causa pas de douleur. Pas immédiatement, mais deux semaines plus tard, il était incapable de bouger sa jambe tellement la douleur était intense et que son articulation était complètement bloquée par les nombreux éclatements sanguins. Sûrement les pires deux semaines de sa vie. Ce n'est pas pour rien que maintenant, il fait plus attention et qu'il essaie de moins faire le con... Le moins possible.

      Les années passèrent et, au moins, Jan et Heinrich lui restèrent fidèles. Je veux dire qu'ils n'allaient pas le faire chier comme son ancienne petite clique de trous-de-cul. Durant les étés, le trio passaient la plupart de leur temps ensemble quand Jan ou Hein n'étaient pas partis en voyage en quelque part dans le pays ou dans le monde. Pour Bernd, c'était impossible de voyager puisque l'un de ses pères était médico-sorcier comme aujourd'hui, les médecins sont souvent demandés... Rare sont les congés! Il se fit aussi quelques amis à Poudlard, quelques-uns plus colorés que d'autres. Il fit aussi la connaissance d'un type avec qui il s'entendait assez bien mais, qui était gai, aucun choc pour lui, il a quand même grandit entouré d'homosexuels. Ah! Aussi, il y a un an et demi de ça, Alors que Jan et Jurgen se rendaient à la cabane pour prendre quelques trucs, les deux jeunes garçons tombèrent sur Heinrich et Genoveva qui se livraient à une leçon complète de l'anatomie humaine. Uhm-hm. Une nouvelle règle sortie de cette situation, tout comme un surnom que Bernd aime utiliser pour Heinrich. Le surnom est Zwangzizi, complètement enfantin, mais marrant et, naturellement, lorsque Bernd peut l'utiliser, il le fait avec joie.

      En un an, un tas de trucs changea pour le petit trio d'allemand. Heinrich est maintenant un papa mono-parental, Bernd eut la soudaine envie de savoir pourquoi il avait été mis en adoption - et la première chose qu'il découvrit était son véritable prénom... Je peux vous assurer qu'il ne l'a pas du tout prit - et que... Durant la partie de l'été ou Jan était en quelque part en train de s'éclater sur les plages et Hein a Franckfurt à flirter avec tout ce qui est féminin, Hitzlsperger passa du temps avec son ami - l'homosexuel ayant le coup-de-foudre pour lui - dans des petits Beer Fest à se saouler. Une petite mésaventure se produisit entre eux. Pas que Bernd soit homosexuel lui aussi, nah, disons plutôt que l'alcool eut raison de lui... Bien entendu, c'est un secret alors shhhhht!
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Sean Denzey
Directeur Gryffondor | Professeur soin créatures magiques
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MessageSujet: Re: Bernd Hitzlsperger   Bernd Hitzlsperger EmptyJeu 13 Aoû - 6:11

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