Lies Hitzlsperger - terminée

Informations personnelles

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Nom : Hitzlsperger-Schwarzenegg Prénom : Lies Isana Surnom : Lies possède un prénom assez court qui ne nécessite donc pas vraiment de surnoms. Certains l’appellent Lily ou quelques fois, Izy, à cause de son deuxième prénom. Mais normalement, les gens restent à Lies. Âge : 16 ans Date de Naissance : 29 Octobre Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Sang: Sang Mêlée Lieu de provenance : Moscou, Russie. Relation : Lies est d’abord et avant tout la fille unique d’ Alexeï Mikhaïlovitch Ivanov et de Galya Viktorovna Oulianova. Malheureusement, ses souvenirs concernant ses parents biologiques sont plutôt minces puisqu’ils sont morts alors que leur petite Kseniya Alexeïevna Ivanova n’avait que sept mois de vie. Sa mère était particulièrement attachée à la petite et passait tout son temps à s’en occuper, restant femme au foyer alors que son père, Alexeï, travaillait tout le temps pour faire vivre sa famille. Il n’empêche que même si son père était plus distant, il tenait énormément à la pouponne. Finalement, après leur décès, Ksenyia devint Lies car elle eut de nouveaux parents –en faites, deux pères-, Torsten Hitzlsperger et de Burkhard Schwarzenegg, qu’elle a toujours adoré depuis son adoption. Mis à part ses quelques crises du à son haut taux d’hormones à la puberté, elle a toujours entretenu une bonne relation avec ses pères mais aussi avec son frère aîné adoptif, Bernd. Ils ne se dérangent pas et c’est ce que Lies apprécie. Côté amitié, elle reste plutôt avec les mêmes personnes, bien qu’elle soit quelqu’un facilement capable de discuter avec n’importe qui.

Informations académiques

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Maison: Serdaigle
Niveau Scolaire: Cinquième année
Cours préférés : Le cours de potion et les quelques cours de vol
Baguette :30 centimètres / bois de saule pleureur / dent de dragon

Caractéristiques

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Physique : À première vue, Lies semble plutôt fragile, sans défense et même peut-être jusqu’à dire angélique. Son visage pâle et délicat aux yeux verts quelques fois tirés vers le bleu finissant légèrement en amandes, entouré de ses longs cheveux blonds donne l’impression aux gens qui la rencontrent de voir une enfant, une jeune personne innocente. Accompagnez le tout de ses expressions faciles douces et sans dureté, et n’importe qui pourrait rapidement croire qu’elle est ce qu’elle démontre. Très souvent d’ailleurs, cette jeune femme est un parfait exemple pour démontrer qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

Évidemment, elle ne possède pas une carrure mis à part sa grandeur qui impose le respect comme les hommes ou même comme certaine femme. Elle incarne la douceur, la souplesse et la grâce avec son agilité dans ses mouvements et sa démarche particulièrement féminine. Elle est désormais un peu plus grande que la moyenne lorsqu’on la compare aux jeunes femmes de son âge, soit environ près des cinq pieds huit pouces, lui enlevant son côté menue qu’elle a d’ailleurs toujours été durant tout son enfance. Très petite lorsqu’elle était enfant, à l’orphelinat de Moscou, plusieurs personnes la comparaient souvent à une poupée, adorant essayer de bien paraitre malgré tout. Son corps mince, sa peau crayeuse et ses cheveux blonds descendant un peu plus bas que ses omoplates, elle rappelait parfaitement sa patrie d’origine et surtout, sa nationalité de Russe. Et bien qu’avec les années elle ait grandit ailleurs, dans un pays complètement différent de ses origines, elle rappelle encore aujourd’hui, à ses 16 ans, le froid et les gens de Russie. Beaucoup moins menue qu’elle ne l’était enfant, une prise de masse qu’elle n’apprécie pas toujours bien qu’elle reste en santé, son air fragile revient encore une fois aux détails et à son visage plus rond qui lui donne un air plus enfantin. Ses yeux verts toujours illuminés et pleins de vie lui donne l’air d’une jeune femme qui ne veut que s’amuser, bien que quelques fois, ce ne soit pas toujours le cas. Plusieurs ont un peu de difficulté à lire son humeur dans son regard, mis à part lorsque quelque chose lui déplait. N’importe qui peut voir le regard glacial qui prends place alors dans ses yeux donne les avertissements nécessaires pour calmer un interlocuteur.

Petit plus :
● Le poids de Lies changent facilement, ce qu’elle n’aime pas particulièrement. Un petit changement peut tout simplement lui faire prendre un ou deux kilos qui l’énervent aussitôt ou lui faire perdre de la masse jusqu’à lui en creuser les joues, ce qu’elle n’aime pas plus. Il n’est pas rare qu’elle essaye de contrôler ce petit problème de son corps. Pour essayer d’aider, lorsqu’elle retourne chez elle en Allemagne, elle mange suffisamment et cours tous les matins.
● Lies déteste ses mains. Elle trouve ses doigts trop longs et n’aime pas que ses veines paraissent plus que la normal au travers la peau de ses mains. Ses ongles n’aident en rien car elle n’arrive même pas à les garder beau, toujours avec la manie de les ronger.
● Izy à toujours aimé les beaux vêtements, qu’ils soient simples ou originaux. Depuis son enfance, elle aime bien s’habiller bien qu’elle affectionne aussi le port d’un sweart shirt ou de tout autre chose confortable.
● Elle a deux tatouages : un au niveau du poignet gauche qui est trois petites étoiles noires et un sur la nuque, qui représente des ailes.
● Elle a une longue cicatrice sur l’avant bras droit à cause de sa blessure lorsqu’elle a sauté d’un toit, à Moscou.

Caractère : Lies n’est pas une jeune fille terriblement complexe. Il suffit tout simplement de comprendre ou d’apprendre comment elle est et il ne sera pas difficile d’aller sur la même longueur d’onde qu’elle sans risquer de petits accrochages de parcours. Malgré qu’elle soit quelqu’un de passablement sympathique et sociable, elle n’aura pas peur de dire sa manière de pensée même si elle sait que cela peut soit lui emmener des ennuis ou éloigner certaines personnes de son entourage et ce, pour un simple malentendu. Elle nécessite toujours le besoin de se sentir libre et ce n’est surement pas en gardant toutes ses pensées au fond d’elle que cela va l’aider. De toute manière, la présence de gens autour d’elle ne lui est pas vraiment nécessaire, étant une jeune fille très indépendante. Elle croit qu’elle peut tout simplement très bien vivre seule, bien qu’elle accepte sans problèmes la compagnie des autres. Izy pense que plus elle tient à des gens, plus il est difficile pour elle d’atteindre cette liberté qu’elle souhaite tant avoir, ces gens la retenant un peu de voler au loin. Malgré tout, elle reste une personne qui attire quand même les gens à essayer de la connaître par son dynamisme dont elle fait très souvent preuve. Par contre, pour certains, elle peut quelques fois faire peur, surtout chez certains garçons, à cause de son assurance face au fait qu’elle doit être reconnue comme égale aux hommes et être acceptée comme tel et non devoir être une jeune femme douces et soumises pour plaire aux autres. Elle mérite ce respect, encore plus de nos jours.

Ce qu’il aime : Elle aime la liberté. Lies adore se sentir libre, sans câbles qui la retiennent à la terre ferme, sans cage l’empêchant de visiter tout ce qui se trouve autour d’elle. Elle aime tout simplement pouvoir vivre d’elle-même, sans restrictions, ce qui lui donne le plus grand bien. C’est d’ailleurs pourquoi elle a toujours adoré et été fascinée par les cours de Vol qu’ils ont à Poudlard, car là, elle se sent à son meilleur, elle se sent high ou au top of the world. C’est un peu sa drogue, sa manière de s’évader de son petit monde assez étrange par moment. Elle adore aussi dessiner, ce qui est un passe-temps dans lequel elle a beaucoup de talent. N’empêche que malgré tout, elle adore l’action. Elle n’aime pas une vie sans actions, sans mouvements. Elle a besoin de se sentir en vie, même si pour cela, elle peut s’attirer des troubles. Lies Isana trouve ça particulièrement amusant.
Ce qu’il n’aime pas : Lies n’aime particulièrement pas les longues heures à devoir rester assise en cours. Les périodes d’examens ou les retenues. Elle se sent comme si on l’attachait et qu’elle ne pouvait pas rien faire pour se déprendre. Elle déteste aussi ceux qui se croient meilleurs que le reste de la Terre entière, plus forts et plus beaux. Cela emmène surtout au fait qu’elle déteste être vu comme inférieure, seulement parce que c’est une fille ou qu’elle a été élevé par des Moldus. Elle est toujours prête à combattre pour être vue comme égale. Elle n’aime pas non plus ceux qui se permettent de faire des commentaires négligents sur sa famille, soit sur son frère et surtout, sur ses parents, car ils sont homosexuels. Elle déteste donc les homophobes. Ah et puis, finalement, Izy déteste les anchois et les insectes. Elle n’aime vraiment pas les insectes, elle trouve ça dégoutant.

Peur: Se faire pétrifier, ne plus pouvoir bouger. Elle a peur de ne plus pouvoir contrôler ses mouvements comme avec la perte d’un membre ou une paralysie. La liberté est son seul moyen de vivre.
Fonction : Élève

Histoire:

La vie de Lies n’aurait jamais été ce qu’elle est si tout cela n’avait pas débuté premièrement avec l’existence de Galya Viktorovna Oulianova, cette jeune femme aux longs cheveux blonds très pâles et aux grands yeux bruns remplis de compassion et d’amour. Délicate, elle a toujours été vue comme une jeune femme fragile depuis son enfance, quelqu’un qui ne pourrait jamais faire de mal à personnes. Pourtant, elle en avait le pouvoir et il lui est arrivé de l’utiliser plus d’une fois. Galya, née de deux parents Moldus à Serpoukhov, en Russie, fût reconnue comme une sorcière alors qu’elle n’avait que dix ans, surprenant évidemment toute la petite famille. Par contre, dans ce monde de magie, de sortilèges et de potions, elle ne fût pas facilement accepter par tous. Elle était une Sang-De-Bourbe, comme tout le monde s’amusait à lui rappeler. Peu d’étudiants à son école de Sorcellerie ne voulaient être vus en sa compagnie. Le mieux était d’essayer de la terroriser, l’intimidée. Il était un peu plus rare que de nos jours de voir des sorciers nés de parents moldus et les élèves en profitait pour faire d’elle l’un de leur jouet et de sujet de plaisanterie. Les premiers jours furent terribles, elle ne voulait que mourir et partir, retourner chez elle alors qu’elle avait toujours rechercher la liberté et le bien être. Bien qu’elle se fasse quelques amis semblables ou tout simplement de sang-mêlé qui n’avaient pas honte de se pointer avec elle, la jeune femme se découvrit un caractère plus indépendant. Elle n’avait besoin de personne pour avancer et elle en démontrait bien la preuve en s’attachant à moins de gens possibles et en excellant dans bien des matières, principalement au niveau des défenses contre les forces du mal. Elle était intelligente et apprenait rapidement. Et d’ailleurs, elle n’avait plus peur des autres. Elle avait un certain plaisir à remettre ces adversaires, durant les cours, à leur place.

Après ses années d’études à son école de sorcellerie, à se faire un peu plus respecter et avec toute son assurance lui permettant de garder la tête haute à toute remarque, la jeune femme retourna dans sa ville natale pour y emménager définitivement, dans son propre petit chez soi, sans sorciers et potions. Tout simplement son chat et elle ainsi que quelques petits sortilèges souvent efficaces dans la vie de tous les jours chez elle. Elle avait préféré de loin se joindre au monde des Moldus, beaucoup moins farfelus et surtout, beaucoup plus à l’aise avec ce genre de gens qui ne se fiait aucunement à son sang, personne n’étant au courant de son petit secret. Elle fit finalement la connaissance d’un jeune homme russe, de six ans son aîné, de qui elle tomba rapidement amoureuse, certainement la première fois de toute sa vie. C’était un Moldus, un homme d’affaire parfaitement normal du nom d’Alexeï Mikhaïlovitch Ivanov, quelqu’un de respectable et qui prenait soin d’elle. Après quelques années, ils finirent par se marier et durent déménager vers la grande ville de Moscou pour le boulot d’Alexeï, qui devenait de plus en plus important dans son domaine. Ce fût à peine un mois après avoir emménager dans leur nouvelle maison, heureux et sans problèmes, les idées de Galya concernant la Sang-De-Bourbe qu’elle avait longtemps été, loin derrière elle, qu’elle lui annonça la grande nouvelle qui la remplissait de bonheur. Ils allaient finalement agrandir leur propre petite famille en ayant un bébé chez eux. Leur propre enfant. Et cet enfant, s’il était un futur sorcier, n’allait pas être un sang-de-bourbe. Il serait accepté et elle lui apprendrait tout ce qu’elle savait sur la vie et le monde magique, bien qu’Alexeï ne fût au courant de rien à ce sujet. La nouvelle réjouit évidemment le futur père, bien qu’il ne fût pas celui qui allait passer ses journées à s’occuper du nouveau né. Mais Galya le ferait. Elle resterait tous les jours avec lui, s’occuperait de lui et de la maison –bien que la magie était efficace concernant le ménage-. Elle allait pour la première fois être dépendante de quelqu’un. Et son instinct ne la trompait pas. À la naissance de la petite qu’ils appelèrent Kseniya, la nouvelle maman ne pouvait plus se passer de son enfant. Ses grands yeux comme ceux de sa mère bien que bleus contrairement à celle-ci, attirait les regards et surtout l’attention et l’amour qu’elle méritait. D’ailleurs, même Alexeï après ses longues journées de travail trouvait du temps à consacrer un peu à sa fille qui semblait déjà vieillir trop vite. Après avoir goûté au bonheur d’être parent, le couple Ivanov souhaitait agrandir leur petite famille à nouveau. Mais ce bonheur ne pouvait pas durer...

Alors que Kseniya Alexeïevna Ivanova avait atteint son dixième mois d’existence, Galya annonçait à son époux qu’elle entamait sa deuxième semaine de grossesse d’un deuxième enfant. Ravit, Alexeï emmena les deux femmes de sa vie en ville pour pouvoir aller manger un morceau. Au restaurant, tout se passait passablement bien, malgré les airs inquiets que pouvait prendre à quelques reprises Galya, scrutant bien la place. Le monde magique venait la rejoindre dans sa propre vie de Moldus? Elle reconnaissait ces visages parmi tant d’autres, mais n’en fit aucunement part à son mari. Après le repas, ils retournèrent tranquillement chez eux, Galya faisait fit d’être épuisée et donc, ne disait pas un mot alors que Kseniya sommeillait derrière. Tout s’est passé tellement rapidement, personne n’a rien pu voir venir et ce fut tragique. Quelques heures plus tard, les nouvelles traversaient au travers les médias, les secouristes en place pour essayer d’aider les passagers de la voiture en feu. Les corps étaient brulés et l’odeur qui se dégageait de l’habitacle n’en était pas moins désagréable. Ils allaient signifier qu’il n’y avait plus aucun survivant lorsqu’un pompier entendit un enfant pleurer, plus loin, complètement éjecter de la voiture. Une petite fille blonde, qui n’avait pas encore atteint ses un an de vie. Elle fut emmenée d’urgence à l’hôpital, le temps d’essayer de trouver l’identité des corps et donc, la famille des victimes. Les seuls qui auraient pu s’occuper de la petite étaient les parents d’Alexeï et de Galya. Les grands-parents de Kseniya se faisaient plutôt vieux, enfin, l’un d’eux était décédé quelques mois auparavant, l’autre combattait un cancer qui dégénérait, cloitré dans un hôpital et sa femme n’allait plus tenir longtemps avant de rendre l’âme alors que le dernier se trouvait dans une résidence semi-autonome. Tout le monde savait bien qu’ils ne pouvaient prendre la garde de l’enfant et durent la placer à l’Orphelinat de la ville où elle du vivre pendant quelques temps.

Elle n’était pas une jeune fille dérangeante dès son arrivée. Elle restait silencieuse et préférait faire ses trucs calmement alors que les autres enfants courraient dehors. Elle ne faisait que regarder ce qui se passait avec de grands yeux curieux, espérant bien rapidement pouvoir avancer et courir comme les autres plus vieux autour d’elle. Elle n’aimait pas devoir rester assise dans un endroit où tout semblait clôturé, l’empêchant de faire comme les autres, d’être libre quoi. L’envie de pouvoir aller où bon lui semblait l’aida rapidement à apprendre à se déplacer d’abord à quatre pattes puis ensuite, en s’accrochant aux meubles. Bien qu’elle fut dans les plus jeunes jusqu’à son adoption, certains essayaient de l’intégrer dans leurs petits jeux, ce que refusait Kseniya. Plusieurs disaient d’elle depuis son arrivée qu’elle était étrange, car elle n’agissait pas comme la plupart des enfants et préférait de loin être seule pour faire ses petites activités. Rare d’ailleurs que l’ont entendait la petite dire un mot de trop ou tout simplement, parler. Le régime à l’Orphelinat restait plutôt strict et elle avait bien remarqué les nombreux reproches que certains enfants recevaient pour avoir fait une erreur ou pour avoir dit un mot de travers. La petite ne faisait rien de tel dans son cas, passant son temps à flâner un peu partout, principalement dans son imagination plutôt débordante comme chez tous les enfants. Elle rêvait de pouvoir s’envoler, avec les oiseaux dans le ciel. Elle se voyait saluer tout le monde de haut, regarder l’immeuble et les gens de l’Orphelinat devenir minuscules sous elle alors qu’elle passait au travers les nuages. D’ailleurs, quel enfant n’a jamais souhaité de voler? Surtout que la jeune Alexeïvna ne se rappelait plus vraiment du monde à l’extérieur de l’institution où elle vivait depuis ses dix mois de vie. Tout était si vague et ce qu’elle savait, c’était que des enfants comme elle, finissaient par sortir de là avec des adultes qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils appelaient Papa et Maman. Elle savait tout ça car elle avait entendu parler le petit monstre de Vladimir qui était revenu peu de temps après être partit avec de grands maigrelets pâles et squelettiques. Kseniya avait trouvé étrange ces deux personnes, non pas pour leur physique mais bien pour le choix de l’enfant qui allait être le leur, bien que pas pour longtemps car l’enfant était revenu à l’Orphelinat où il se faisait encore reprocher pleins de choses par les grandes dames.

La petite Ivanova n’avait jamais causé de problèmes à personnes, ni ne s’était fait reprocher quoi que se soit par les grandes dames. Elle suivait les règles, replaçait toujours ses vêtements et ne les salissait pas ainsi qu’elle ne faisait pas de nœuds dans ses cheveux blonds qui lui arrivaient au menton. D’ailleurs, elle semblait avoir une facilité à obtenir ce qu’elle voulait contrairement aux autres, seulement avec ses grands yeux verts et son petit visage délicat. Par contre, la petite avait prit l’habitude de s’aventurer un peu partout sans que les gens le sachent. Elle s’éloignait seule du groupe d’enfants et explorait plus elle avançait. La majorité du temps, elle se retrouvait avec ses compagnons rapidement sans le vouloir, finissant par les rencontrer en chemin sans que personnes ne se rendent compte de son absence. Par contre, lors d’une belle journée, elle avait recommencé et s’était même rendu à l’extérieur du bâtiment. Elle avait les pensées ailleurs, elle adorait la sensation de s’éloigner comme ça de tout le monde et de voir un peu le monde comme elle voulait le voir. Elle trainait ses pieds dans l’herbe saupoudrée de neige blanche, regardait les quelques oiseaux migrateurs qui passaient dans le ciel grisâtre et pensait à quel point elle aimerait faire pareil. Elle fini par s’asseoir sur le sol, son dos appuyé contre le mur et seul sa veste la réchauffant un peu de l’air qui devenait frais. La sensation de ne pas être en constance surveillance lui plaisait énormément même si elle ne savait pas encore ce que c’était réellement. Elle se sentait bien comme ça. Elle resta alors ainsi durant un temps indéterminé, pensant à n’importe quoi avec son petit esprit d’enfant et regardant les nuages bouger tranquillement alors que le vent levait le peu de neige sur le sol. Elle ne savait surtout pas que tout le monde la cherchait à l’intérieur depuis prêt d’une heure déjà dans le grand bâtiment. En faites, Kseniya s’en rendit compte –et même à ça, elle ne faisait pas vraiment encore le lien à ses quatre ans- lorsqu’elle ouvrit les yeux et qu’elle vit l’air affolé et frustré de la grande dame devant elle. Elle se fit rapidement emballer dans de grandes couvertures chaudes et quelqu’un la prit dans ses bras pour la ramener à l’intérieur. Elle eut des reproches pour la première fois, mais pas pour longtemps. La petite blonde ne comprenait pas pourquoi tout le monde était si énervé et surtout, ce qu’elle avait fait de mal. Elle voulait seulement se promener un peu et elle s’était tout simplement endormit. Ses grands yeux regardant la dame devant elle qui frottait ses mains et une autre qui lui mettait les pieds dans l’eau, Kseniya se rendit compte qu’elle ne sentait même plus ses mains et ses pieds et là, elle s’inquiéta rapidement. La panique finit aussitôt par la prendre aussitôt, inquiétant tout le monde qui ne comprenait plus. Elle regardait ses mains et essayait de bouger ses doigts qui bougèrent tranquillement, la même chose pour ses orteils qui se réchauffaient. Elle continuait le même manège jusqu’à ce qu’elle puisse les bouger complètement. Dès qu’elle avait pu, elle avait essayé d’empoigner quelque chose et de marcher, ce qui réussit. Elle se calma aussitôt et pu s’endormir sans problèmes, sans dire un mot à personne.

Depuis la petite mésaventure de la sieste dans la neige, les responsables à l’Orphelinat essayait de garder un peu plus un œil sur elle. Elle ne refit rien de mal ou de déplacé et restait la petite fille sage qu’elle avait toujours été. La surveillance se relâchait un peu, tout comme avant, bien qu’ils avaient tous eut peur lorsque Kseniya avait fait sa petite escapade dans le froid de Moscou. L’hiver prenait de plus en plus d’ampleur, la neige tombant plus abondamment et le froid prenant toute la place. Malgré tout, des parents allaient venir la voir pour peut-être l’adopter, comme lui avait dit l’une des grandes dames. La jeune Russe cru alors que c’était sa chance de voir le grand monde à l’extérieur de l’Orphelinat. Et elle était sage, ils ne la ramèneraient pas comme Vladimir avait vécu. Elle pourrait marcher où elle voudrait et faire une sieste sans que ça ne dérange personne. Tous les enfants sortaient maintenant dehors pour jouer un peu dans la neige. Kseniya resta comme d’habitude plus à l’écart, chaudement habillée cette fois et non loin des grandes dames. Elle finit par aller marcher un peu, ses mains dans ses grosses mitaines et le visage caché derrière un foulard. Elle se mêla un peu aux autres enfants qui furent surpris mais finit par s’éloigner, regardant la petite cabane à côté d’elle où ils rangeaient des choses selon les saisons. Curieuse, la petite blonde approcha de l’arbre à côté et y grimpa tranquillement avec tous ses efforts pour se hisser sur la toiture. C’était un peu comme dans ses rêves. Ils étaient tous plus petit qu’elle, elle voyait de haut, comme un oiseau. Un sourire aux lèvres, elle avança un peu en faisant attention, sur le bord plutôt glissant par la neige. Les oiseaux apprenaient à voler en se jetant en bas. Elle pourrait peut-être faire pareil. Elle fit un pas en avant, juste le temps d’entendre une des responsables lui crier de ne rien faire mais la petite ne pu s’empêcher de tomber, son pied glissant sur un peu de glace, son corps s’affaissant sur le sol enneigé. Tout le monde accouru vers elle. Elle n’avait pas pu voler et elle avait mal. Son bras lui faisait mal et il y avait un trou dans sa manche de manteau. Encore une fois, elle fut emmenée à l’intérieur où ils lui soignèrent le bras qui s’était un peu ouvert en tombant sur quelque chose. Plus personne ne comprenait ce qui pouvait arriver à cette jeune fille en si peu de temps. Les larmes plein les yeux, la petite se coucha et cette fois-ci, ne rêva pas qu’elle pouvait voler.

Le lendemain fut le départ d’une nouvelle vie. Son bandage à l’avant bras, sa plus belle robe toute propre et ses cheveux blonds bien placés jusqu’à son menton fin, la petite fit la rencontre de deux hommes, Torsten Hitzlsperger et Burkhard Schwarzenegg ainsi que de leur fils, d’un an plus vieux qu’elle, Bernd. Toujours aussi polie et sage, la petite ne fit rien de mal et plu évidemment aux deux hommes qui allaient devenir ses pères. Non, contrairement à Vladimir, elle n’allait pas avoir un père et une mère. Elle était spéciale, bien que certain préférait la qualifier d’étrange, encore plus avec les parents qui allaient l’adopter. Bien sûr, les grandes dames n’eurent pas d’autre choix que de raconter les circonstances de la blessure de la petite et son côté lunatique. Pourtant, elles n’hésitèrent pas une seconde à expliquer toutes les petites qualités de la jeune fille qui restait l’une des plus sages, ne disant jamais un mot. En faites, elle parlait à peine car elle avait de la difficulté à formuler des phrases. Elle restait un peu plus dans sa tête et plusieurs disaient que cela pouvait être causé inconsciemment par l’accident de voiture terrible dont elle a été la seule survivante. Elle ne faisait que sourire, ses grands yeux verts regardant tour à tour ceux qui allaient devenir sa famille. Sa nouvelle vie débuta, utilisant maintenant un nouveau nom, vivant dans un nouveau pays et apprenant à parler une nouvelle langue qui n’était pas la sienne. Elle quittait la Russie pour l’Allemagne et n’allait plus être Kseniya Alexeïevna Ivanova mais bien Lies Isana Hitzlsperger-Schwarzenegg.

Son nouveau chez soi lui plaisait terriblement. Elle avait déjà un peu plus de liberté et ses apprentissages se firent rapidement sans problèmes. Bien qu’elle ait des parents homosexuelles, la jeune femme ne s’en ai jamais plains durant toute son enfance. Elle trouvait ça plutôt normal bien que certaines personnes à l’école s’amusaient à l’énerver et à lui dire le contraire. Lies n’avait pas peur de leur tenir tête et de leur dire ce qu’elle pensait de leurs idioties. Elle n’avait pas beaucoup d’amis, comme certaines personnes, mais ça ne lui dérangeaient pas. Elle faisait ses petits trucs et vaquaient à ses occupations sans problèmes. De plus, des fois, elle passait un peu de temps avec Bernd, son frère aîné qu’elle avait toujours terriblement apprécié depuis son arrivé en Allemagne. Elle avait une facilité étonnante à lui faire faire ce qu’elle voulait et souvent, elle profitait de ça pour se la couler douce et aller trainasser dans son petit coin de liberté. Elle appréciait rapidement le toit de la maison, qu’elle pouvait atteindre en passant tout d’abord par la fenêtre de sa chambre. Elle s’y assoyait longtemps et regardait ce qui se passait, laissant le vent lui souffler au visage, comme si elle était loin de la terre ferme. Bien sur, ses deux papas n’appréciaient pas toujours le fait qu’elle soit à cet endroit qui pouvait être dangereux, mais ils ont certainement comprit le besoin de leur fille adoptée de se sentir loin de tout. De n’être qu’elle seule dans son petit univers. Elle partirait un jour, loin de tout le monde, par elle-même, un sac à dos sur les épaules et ses jambes faisant tout le chemin. Si elle ne pouvait pas voler, elle allait faire comme tout le monde et s’envoler au loin, à pieds. Malheureusement, avoir une famille bloque un peu ce genre de pensées. Lies ne serait pas capable de partir si loin de sa famille, une idée difficile dans la tête d’une enfant de dix ans. Encore moins après avoir vu son frère avoir une hémorragie juste devant ses yeux sans pouvoir réagir. Ils n’ont jamais été très liés comme certains frères et sœurs, mais elle tient tout de même à son bien être. Et c’est certainement le garçon qui a frappé son aîné qui lui a fait comprendre qu’il est mieux de vivre seule, par elle-même, sans personnes, complètement indépendante. Elle avait ramené son frère à la maison avec l’aide des amis de celui-ci et s’était réfugiée une autre fois dans un arbre puis sur le toit. Elle n’avait pas besoin de personne pour vivre…

Puis, il y a eut la lettre pour Poudlard. Elle était une sorcière? L’idée lui plu, on ne peut pas rien dire contre cette nouvelle. Cette vie allait lui plaire, elle allait vraiment être différente. Il était étrange qu’elle et Bernd, deux enfants adoptés, soient des sorciers. Il n’empêche que la jeune femme ne se posa pas de questions et aima Poudlard. Là bas, la réalité la rattrapa. Les gens revenaient au fait qu’elle avait deux pères, même s'ils étaient tout deux sorciers. Elle croyait qu'elle faisait partit des sang-de-bourbe car elle n'était pas l'enfant biologique des deux hommes, jusqu’à ce qu’elle découvre l’identité de sa mère biologique, une sorcière qui avait ses études dans une école de sorcellerie et qui avait tout quitté pour vivre dans le monde moldus. Une sang mêlée, c’est ce qu’elle était. Elle laissait faire les autres avec leurs commentaires et n’avaient pas peur pour leur dire sa manière de pensées avec un grand sourire aux lèvres. Elle n’avait pas peur des autres et donc, avait peu d’amis, ce qui lui était suffisant. Elle préférait de loin se balader plutôt que d’étudier ou être dans la bibliothèque. Mais ses amis, ils comprenaient ça. C’était pourquoi elle les appréciait plus que les autres connaissances. Les cours de vol devinrent rapidement ses préférés à cet effet. Elle se sentait si bien et si heureuse, elle n’avait pas envie de redescendre et d’aller à un cours complètement inutile. Elle pense peut-être essayer d’intégrer l’équipe de Quidditch pour sa sixième année.

Autres

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Avatar : Amber Heard
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& J’ai la permission de Bernd pour jouer sa sœur (: